L'EFFRONTÉE
Rencontres cinématographiques
en région des Pays de la Loire, présente
Images de nos cultures
Les Rencontres cinématographiques de l’Effrontée se placent cette année aux côtés de l’écrivain Georges Perec et de son livre Espèces d’espaces et en particulier de ce court texte :
« L’espace semble être plus ou moins apprivoisé, ou plus inoffensif que le temps : on rencontre partout des gens qui ont des montres et très rarement des gens qui ont des boussoles. On a toujours besoin de savoir l’heure… Mais on ne se demande jamais où l’on est. On croit le savoir. »
Les Rencontres de cette année sur le thème « Images de nos cultures » seront l’occasion de sortir nos boussoles, de vérifier où l’on est et qui nous sommes dans ce lieu.
Le projet de l'Effrontée
L'Effrontée, c'est une journée de rencontres cinématographiques qui offre aux élèves la possibilité rare d'une immersion totale au cœur des œuvres.
C'est une manifestation cinématographique qui fait place à la rencontre avec des artistes, des techniciens, des réalisateurs, des producteurs …
L'Effrontée laisse place aussi à la fraîcheur des débats avec les publics.
C'est une manifestation cinématographique qui fait place à la rencontre avec des artistes, des techniciens, des réalisateurs, des producteurs …
L'Effrontée laisse place aussi à la fraîcheur des débats avec les publics.
Les Rencontres cinématographiques de l'Effrontée s'adressent d'une part aux lycéens des lycées d'enseignement général, technique, professionnel, agricole, et des Centres de Formation des Apprentis et d'autre part aux collégiens des classes de 4e et 3e.
Un thème, un jour, trois films.
Il s'agit de mettre le public dans une situation de découverte et d'immersion culturelle, d'ouverture sur le monde avec l'idée que le cinéma c'est tous les jours dans les salles, que le cinéma c'est actuel et vivant.
Pour reprendre les propos de Marie et Mathilde, élèves de terminale au lycée Joubert à Ancenis : « L'Effrontée, c'est sortir du cinéma la tête pleine d'images et de paroles de différents films pour en tirer des choses qui nous intéressent et d'autres moins, mais qui, dans tous les cas ne seront pas perdues pour les années qui viennent, et il se pourrait bien qu'un jour vous vous disiez : "Tiens ça me rappelle un film que j'ai vu, où il y avait tel réflexion, tel sujet, tels aspects…" »
La thématique : Images de nos cultures
Cette année, les Rencontres cinématographiques de l’Effrontée présentent trois films : « There will be blood », « Paysages manufacturés » et « Installation(s) », film collectif : 15 regards sur l’art et l’estuaire de la Loire ou une biennale longuement questionnée.
Avec « There will be blood » de Paul Thomas Anderson , l’épopée et le western se mêlent pour donner une image de cette conquête de l’ouest constitutive du mythe fondateur de la société technologique et industrielle : l’homme se mesure aux éléments, à la puissance d’une nature sauvage, dénuée de compassion. Il est à son échelle, son semblable. La façon d’être paroxystique des personnages est inséparable du cadre géographique.
Le documentaire de Jennifer Baichwal, « Paysages manufacturés », montre non plus l’homme mais une multitude d’individus dont l’action, même réduite à la dimension de rouage industriel, concourt à un monde où l’humain et son environnement se fondent pour offrir une image de notre culture que le photographe Edward Burtinsky interroge longuement dans ce film. L’objet industriel, son déchet et l’individu qui les transforme, façonnent l’environnement et lui donne formes et couleurs. Les paysages ancestraux disparaissent sous les eaux de barrages gigantesques ou la terre saigne de plaies béantes…
Cinéma et photographie proposent de dépasser, transcender cette vision de paysages souillés et de culture bafouée pour offrir aux spectateurs un espace esthétisé par le regard de l’artiste.
« Installation(s )» produit par les films du Balibari participe de cette réflexion artistique sur le monde et sur la place de l’homme dans nos cultures. Quinze réalisateurs se sont intéressé(e)s à Estuaire 2007 dans un film qui fait se croiser l’homme et la femme du « commun » avec des œuvres édifiées tout au long de l’estuaire de la Loire pour une biennale qui est l’occasion de questionner la culture, l’œuvre d’art tout autant que l’artiste ou l’instigateur de cette initiative.
Ces trois films, « images de nos cultures », sont comme des métaphores artistiques de cet échange permanent entre l’homme et son environnement. Nous verrons alors comment le cinéma rend compte de cet espace mutant pouvant offrir dans certains cas aux spectateurs un cinéma proche du fantastique.
Avec « There will be blood » de Paul Thomas Anderson , l’épopée et le western se mêlent pour donner une image de cette conquête de l’ouest constitutive du mythe fondateur de la société technologique et industrielle : l’homme se mesure aux éléments, à la puissance d’une nature sauvage, dénuée de compassion. Il est à son échelle, son semblable. La façon d’être paroxystique des personnages est inséparable du cadre géographique.
Le documentaire de Jennifer Baichwal, « Paysages manufacturés », montre non plus l’homme mais une multitude d’individus dont l’action, même réduite à la dimension de rouage industriel, concourt à un monde où l’humain et son environnement se fondent pour offrir une image de notre culture que le photographe Edward Burtinsky interroge longuement dans ce film. L’objet industriel, son déchet et l’individu qui les transforme, façonnent l’environnement et lui donne formes et couleurs. Les paysages ancestraux disparaissent sous les eaux de barrages gigantesques ou la terre saigne de plaies béantes…
Cinéma et photographie proposent de dépasser, transcender cette vision de paysages souillés et de culture bafouée pour offrir aux spectateurs un espace esthétisé par le regard de l’artiste.
« Installation(s )» produit par les films du Balibari participe de cette réflexion artistique sur le monde et sur la place de l’homme dans nos cultures. Quinze réalisateurs se sont intéressé(e)s à Estuaire 2007 dans un film qui fait se croiser l’homme et la femme du « commun » avec des œuvres édifiées tout au long de l’estuaire de la Loire pour une biennale qui est l’occasion de questionner la culture, l’œuvre d’art tout autant que l’artiste ou l’instigateur de cette initiative.
Ces trois films, « images de nos cultures », sont comme des métaphores artistiques de cet échange permanent entre l’homme et son environnement. Nous verrons alors comment le cinéma rend compte de cet espace mutant pouvant offrir dans certains cas aux spectateurs un cinéma proche du fantastique.
Dates des rencontres
Pornic le 8 décembre 2008 au cinéma Saint Gilles
Chantonnay le 9 décembre 2008 au cinéma Espace Sully
Blain le 15 décembre 2008 au cinéma Saint Laurent
Ancenis les 16 et 18 décembre 2008 au cinéma Eden
Les partenaires
Les partenaires institutionnels :
Direction régionale des affaires culturelles
Rectorat de l'académie de Nantes
Conseil régional des Pays de la Loire
Le partenaire culturel :
Lycéens et apprentis au cinéma en Pays de la Loire - Premiers Plans
et les cinémas :
Eden à Ancenis
Espace Sully à Chantonnay
Saint Gilles à Pornic
Saint Laurent à Blain
Une journée de l'Effrontée
Matin
There will be blood de Paul Thomas Anderson - 2h38
présentation du film et débat
Après-midi
Paysages manufacturés de Jennifer Baichwal - 1h26
Installation(s) oeuvre collective de 15 réalisateurs - 65 mn
présentation des films et débat en présence du producteur et d'un des réalisateurs du film Installation(s)
There will be blood de Paul Thomas Anderson - 2h38
présentation du film et débat
Après-midi
Paysages manufacturés de Jennifer Baichwal - 1h26
Installation(s) oeuvre collective de 15 réalisateurs - 65 mn
présentation des films et débat en présence du producteur et d'un des réalisateurs du film Installation(s)
Version originale anglaise sous titrée français
Réalisation : Paul Thomas Anderson
Avec Daniel Day-Lewis, Paul Dano, Dillon Freasier
Synopsis :
Lorsque Daniel Plainview entend parler d'une petite ville de Californie où l'on dit qu'un océan de pétrole coulerait littéralement du sol, il décide d'aller tenter sa chance et part avec son fils H.W. à Little Boston. Dans cet endroit perdu où chacun lutte pour survivre et où l'unique distraction est l'église animée par le charismatique prêtre Eli Sunday, Plainview et son fils voient le sort leur sourire.
Même si le pétrole comble leurs attentes et fait leur fortune, plus rien ne sera comme avant : les tensions s'intensifient, les conflits éclatent et les valeurs humaines comme l'amour, l'espoir, le sens de la communauté, les croyances, l'ambition et même les liens entre père et fils sont mis en péril par la corruption, la trahison... Et le pétrole.
Réalisation : Jennifer Baichwal
Avec Edward Burtynsky
Version originale anglaise sous titrée français
Synopsis :
Lors d'un voyage en Chine, le photographe canadien Edward Burtynsky documente les effets néfastes de la pollution et de l'industrialisation sur les paysages naturels.
Réalisation : oeuvre collective de 15 réalisateurs
Synopsis :
Un été, une exposition d'art contemporain le long de l'estuaire de la Loire...
Un été, 15 regards se posent et se croisent au fil de l'eau.
A l’occasion d’une manifestation d’art contemporain, Estuaire 2007, Installation(s) réunit quinze auteurs–réalisateurs d’ici et d’ailleurs autour d’un même thème : l’installation et d’un même lieu : l’estuaire de la Loire. Installation(s) est un film collectif où se croisent ces regards cinématographiques.
Acheter le DVD en ligne sur le site Les films du balibari
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